Actualités

2022


Des fruits bio à l’AMAP !

Ce lundi 7 novembre une délégation du bureau est allée à la rencontre de Guillaume et Océane à Bagé-Dommartin.

Après bien des péripéties administratives les voici lancés dans la reprise d’une exploitation bio, actuellement en maraîchage et arboriculture bio et qu’ils souhaitent recentrer exclusivement sur la production des fruitiers à noyaux et à pépins, ainsi que sur celle de petits fruits rouges, toujours en bio bien sûr (ils sont déjà certifiés Ecocert).

Leur projet nous est apparu en totale harmonie avec les valeurs de l’AMAP. L’outil de travail est déjà bien en place. Les bâtiments (bureau, chambre froide, future salle de transformation, etc…) sont opérationnels. Le verger de 5ha a commencé à être planté en 2016. Il est construit sur une alternance de 2 pépins, 1 noyau, 2 pépins, une haie sauvage, 2 noyaux, etc… Il demande à être repris en termes de taille car il a été négligé par l’équipe précédente mais il est déjà mature. Quant au terrain il pourrait devenir propriété de la fondation Terre de Liens sortant alors définitivement du marché spéculatif en étant réservé à des paysans aux pratiques agricoles respectueuses des sols et de l’environnement.

Les fruits à pépins sont pommes et poires essentiellement (de variétés différentes afin d’étaler les temps de récolte), avec éventuellement des kiwis, et les noyaux vont de la prune à la cerise en passant par les pêches. Quant aux espaces haies ils se composent de sureau, néfliers, pruneliers, buis, etc… avec l’objectif affiché de favoriser une biodiversité florale et animale.

En remplacement du maraîchage ils vont démarrer dès l’an prochain une production de fraises (ils disposent déjà des tunnels) et ils poursuivront, en l’augmentant, la production de cassis, framboises de printemps, groseilles à maquereaux, mûres, etc… qui existait déjà.

Notre AMAP les intéresse car les livraisons seraient le vendredi. Comme ils souhaitent livrer « frais » ils ont recherché un étalement de leur commercialisation. Ils sont en contact avec d’autres AMAP qu’ils livreraient en début et milieu de semaine et ils font le marché de Mâcon le samedi.

Parallèlement ils commercialisent du jus de pommes bio qui proviennent d’un verger de variétés anciennes situé à Cormoranche-sur-Saône (Sud-Est de Mâcon) et que la ferme entretient depuis 2017.

Voilà, voilà. La première livraison aura lieu le jeudi 10 novembre. Guillaume et/ou Océane nous ont promis d’être présents pour notre vin chaud du 16 décembre prochain afin de faire connaissance avec le cœur battant de notre AMAP : Vous.

 

Des fruits rouges (cassis) déjà en place

  

Le futur espace fraises avec les serres dédiées au fond
Le haut du verger (250m par 200m). Une volonté de biodiversité (il y a des nichoirs à mésanges, à chauve-souris…)
 Les rangées « palissées » et alternées pour limiter la propagation des maladies.
Le travail du sol est mécanique pour lutter au mieux contre les ravageurs.

 

Pour le fun : La future demeure de Guillaume, Océane et de leurs enfants !

2020

2019

progrès du 07/02/2019

2016

La voix de l’Ain 14 novembre

Lundi 14 novembre 2016 La voix de l’Ain

Villemotier : Sylvain Pathoux, maraîcher bio : « Je redécouvre la vie ! »

Maraîcher bio depuis quelques années, Sylvain Pathoux raconte son choix et la manière dont il travaille. Entretien.

Vous êtes maraîcher bio depuis peu d’années. Pourquoi avez-vous changé de métier ?

Après quelques années passées comme responsable dans un atelier agro-alimentaire, à mener une vie à cent à l’heure, j’ai eu de nombreux et gros problèmes de santé. Des mois de convalescence m’ont fait réfléchir. Je suis marié, j’ai deux enfants. Quand on est au fond du gouffre, il faut remonter, c’est loin d’être facile tous les jours. Après ma convalescence, j’étais tout seul à la maison. Être souvent dehors, c’est drôlement bien ! Je ne connaissais que « 4 murs, 6 h du matin, 9 h du soir ». Je me suis rendu compte que la vie est précieuse. Être proche des choses de la nature, manger sainement, m’a aidé à remonter la pente. C’est donc tout naturellement que l’idée de faire du maraîchage bio a fait son chemin.

Pourquoi bio ?

J’ai connu des personnes qui sont mortes au moment de la retraite à cause des produits phytosanitaires et autres utilisés en agriculture. Si ces saloperies peuvent tuer des gens, pas la peine de demander ce que ça peut faire si on en consomme tous les jours ! Je ne veux pas tuer ma famille à petit feu ! La santé est un bien tellement précieux ! Il faut absolument la protéger ! On constate que la couche de terre arable diminue, mais il faudrait peut-être se remettre à écouter la terre et la nature ! L’époque de la production à tout prix d’après-guerre est dépassée. On a tout ce qu’il faut pour protéger nos cultures et produire normalement sans avoir recours à la chimie industrielle. Il me fallait aussi trouver une alternative sur des circuits courts, car je voulais un travail à taille humaine. Et quand on se lance, il vaut mieux y aller tout seul !

Quelle a été votre démarche d’installation ?

Suite à une visite de ferme en production biologique, j’ai rencontré un pionnier en la matière, Michel Favrot de Jassans-Riottier. J’ai ensuite effectué une formation au CFPPA de Montmorot. Après divers stages, je me suis installé sur une surface de 2 hectares. Les débuts ont été très difficiles car j’ai eu une absence totale de soutien surtout administratif et bancaire. Heureusement, j’ai toujours eu le soutien sans faille de ma femme et de ma famille. Pour m’aider à la comptabilité et à la gestion, j’ai découvert une association d’agriculteurs qui est l’AFOCG de l’Ain. C’est une association qui nous aide et nous encourage et surtout où l’on ne nous regarde pas avec un sourire narquois ou carrément de travers quand on parle de petite structure.

Comment avez-vous franchi les premières étapes de votre vie de maraîcher ?

Je voulais maîtriser mon activité de la production jusqu’à la vente. J’ai commencé avec l’AMAP du Carouge et la vente de paniers de légumes. J’arrive rapidement à 45 paniers de légumes vendus par semaine. Petit à petit, je me suis fait une clientèle qui m’est toujours fidèle, tant avec les paniers qu’avec la vente à la ferme. En 2013, j’ai installé mes premiers tunnels, uniquement avec des fonds propres. Je peux ainsi avoir des légumes plus tôt au printemps et plus tard en fin d’année, ça complète ma production en plein champ. Au fur et à mesure que l’argent arrive, je m’équipe en matériel, je construis un hangar et une chambre froide. En 2014, j’obtiens mon label Bio, au bout des deux années légales de conversion.

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je vends 85 paniers par semaine sur deux AMAP, celle du Carouge et celle de l’Hirondelle de Rivage à Bohas. Je fais un marché le dimanche matin à Saint-Étienne-du-Bois, c’est un marché qui monte en puissance de vente. Suite à une demande de la Comcom du canton de Coligny, depuis le début du mois, je fournis la crèche de Bény. J’ai aussi eu des

demandes pour fournir des magasins de producteurs, existants et en projets, bien avancés pour certains. Je fournis aussi le restaurant Le Voyage des Sens à Cuisiat. Le chef, Nicolas Morelle, cherchait un vrai maraîcher avec des produits bio, frais et locaux. Mes produits correspondaient à son attente car il voulait mettre en avant l’authenticité du terroir qui donne un goût particulier et spécifique à chaque légume. Et cerise sur le gâteau, grâce à Didier Goiffon, de la Marelle à Péronnas, ce restaurant a été repéré par le club des cuisiniers de l’Ain, avec, comme conséquence, la participation à une émission culinaire pour la télévision. Nicolas Morelle va cuisiner un plat pour l’émission Goûtez-voir animée par Odile Mattéi. L’émission sera retransmise samedi 19 novembre à 11 h 30 sur FR3 Rhône-Alpes, avec la présentation des producteurs chez qui le cuisinier se fournit.

Que vous a apporté votre nouveau métier et en vivez-vous ?

J’apprends tout le temps, j’apprends à connaître ma terre. Ici, la terre est un peu plus lourde qu’en zone traditionnelle de production maraîchère. Les techniques de travail sont un peu différentes aussi. Tout le monde me disait que je ne tiendrai jamais à cause de mes antécédents médicaux, mais je me suis rapproché de la nature ! Physiquement, je me suis endurci, je suis beaucoup plus résistant car je vis avec les saisons. J’apprends tous les jours, sans vraiment le chercher, que l’agriculture conventionnelle a beaucoup de choses à revoir. Je ne suis pas riche au sens financier car je réinvestis une bonne partie de l’argent gagné pour mieux m’équiper, mais je suis riche de santé, d’un cadre de vie et d’un bien-être inégalable. J’ai le bonheur de voir grandir mes enfants !

Quels sont vos projets ?

Je souhaite monter quatre serres supplémentaires pour avoir assez des légumes en hiver et en intersaison. J’ai en prévision d’agrandir avec deux ou trois hectares supplémentaires afin de faire des rotations plus longues pour les cultures et fournir, entre-autres, les demandes de paniers qui sont sur la longue liste d’attente. Je suis aussi conscient que je serai limité en temps de main-d’oeuvre. Je réfléchis pour trouver la solution qui me conviendra le mieux.

Que diriez-vous pour conclure ?

Être dehors, sentir le froid, le chaud, plus de stress ! Je redécouvre la vie ! Je dors la nuit sans avoir à préparer le programme chargé du lendemain comme quand j’étais en entreprise. Je redécouvre les saisons, les jours, les nuits, le plus naturellement du monde. En somme, je revis ! Je fais ce que j’aime et je le fais comme je l’entends. Je suis bien tout seul, je décide seul. Si ça ne va pas, c’est à moi seul de régler le problème. Je sens que la tendance à manger Bio et de meilleure qualité fait son chemin, et ça, ça me donne encore plus de force pour continuer !


2015

Article Le Progrès du 30 novembre

VILLEMOTIER CONSOMMATION

L’Amap du Carouge propose des produits frais et bio chaque semaine

L’Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) veut faire retrouver le goût d’une nourriture saine à ses adhérents.

La petite Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) du Carouge a tenu son assemblée générale vendredi, à la salle communale. Le public est venu en nombre, pour renouveler son adhésion ou découvrir l’association. Son objectif est de permettre de retrouver le goût d’une nourriture saine avec les produits de la ferme récoltés chaque semaine. L’association propose un contrat solidaire. Maryse Mathieu, la trésorière, donne quelques explications.

Progrès 2015

Un viticulteur et une productrice de bière proposent leurs produits

Comment se porte l’Amap du Carouge ?

« L’Amap se porte bien. Elle rayonne sur vingt communes de l’Ain et du Jura. Nous sommes financièrement autonomes, avec de petits moyens, uniquement le montant des cotisations de nos adhérents. Cette année, ils sont 56 adhérents ce qui représente 656 €. La cotisation est à 12 €. Certains donnent un peu plus. Les adhésions prises à partir du mois d’octobre sont à 6 €. En 2015, nos dépenses se sont élevées à 536 €. »

Comment s’est déroulée la rencontre avec le public ?

« Les producteurs ont parlé de leur exploitation, toujours avec passion. Nous avons détaillé les différents produits qui sont proposés : légumes, fromages de chèvre, pain, brioche et farine, viande bovine, viande de porc, miel, œufs, fruits et confitures. Tous nos producteurs travaillent en bio bien sûr. Nous avons aussi expliqué les différents contrats que l’on peut souscrire.

En fin de réunion, nous avons renouvelé le bureau et deux membres du collectif n’ont pas souhaité se représenter : Frédéric Gouiller et Brigitte Jacquet. Deux nouvelles personnes nous ont donc rejoints : Frédérique Barbe et Marie-Hélène Calland. »

Est-ce que ça bouge à l’Amap ?

« Cette année, deux nouveaux producteurs nous rejoignent : Bernard Vallette, viticulteur en biodynamie dans le Beaujolais et Néli Vizeu, productrice de bière à Rignat. En 2016, nous allons essayer de mettre en place, pour nos adhérents, la visite des fermes de nos producteurs.

D’autre part, le maraîcher Sylvain Pathoux a actuellement 41 paniers, mais dès janvier, il sera aussi le maraîcher de l’Amap d’Hautecourt, L’Hirondelle du rivage, ce qui doublera le nombre de paniers qu’il devra produire. »


Article du Progrès du 27 septembre

VILLEMOTIER. S’inscrire à l’Amap du Carouge pour soutenir les producteurs locaux

Les visiteurs pourront déguster quelques produits de l’Amap et rencontrer les producteurs, se renseigner.

Monique Dilhalaoua, adhérente depuis quatre ans et membre du bureau de l’Amap. Photo I. Gaillard

Monique Dilhalaoua est membre du bureau de l’Amap du Carouge.

« C’est une Association pour le maintien de l’agriculture paysanne qui regroupe d’un côté des producteurs locaux, impérativement certifiés “bio” ou en phase de conversion, et de l’autre côté des consommateurs intéressés par ces produits de qualité et souhaitant soutenir ces agriculteurs. »

Un contrat est établi sur l’année pour définir la quantité avec un panier d’une valeur de 10 ou 15 €, livraison hebdomadaire, et le calendrier des livraisons. Le maraîcher constitue l’épicentre de l’Amap.

« Tous les vendredis soir, explique Monique Dilhalaoua, de 17 h 30 à 19 heures, chaque “Amapien” récupère son panier de produits bio correspondant aux contrats qu’il a contractés. Nous avons huit producteurs avec des rythmes de distributions variées : légumes de saison, pain, œufs, fromages, viande de porc et de bœuf, fruits, confiture, miel.


Article Le Progrès du 1er février

Consommer  bio et faire vivre les fermes de proximité

L’Amap  (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) du Carouge, tiendra  une permanence chaque vendredi de 17 h 30 à 19 heures au Foyer communal, route  de Treffort, où elle livrera les paniers commandés par ses adhérents, a confirmé  vendredi Bernard Emeraud, collecteur référent de l’association lors de la  réunion d’informations.

Cette  association, dont la démarche est de proposer des produits de saison, des  produits de proximité (légumes, œufs, fromages, viande, pain, miel et fruits),  qui répondent au cahier des charges de l’agriculture biologique, entame sa  troisième année d’existence et regroupe six producteurs bio. Parmi eux, un  maraîcher ; un producteur de viande bovine ; un meunier, artisan  boulanger-pâtissier ; un producteur d’œufs ; un de fromages de chèvres ; un de  viande de porc, et un de miel et de fruits. Un marché complet.

Les  premiers paniers seront livrés dès vendredi 6 février à la permanence. Vous  pouvez venir à la permanence pour en découvrir le fonctionnement, devenir à  votre tour « amapien » et contribuer à faire vivre les fermes de  proximité.


Article Le Progrès du 26 janvier

SAINT-ÉTIENNE-DU-BOIS. Grâce à l’Amap, des paniers bio bientôt à portée de main

Maryse Matthieu et Sylvain Pathoux. Photo Jacqueline Demure

L’Amap (association pour le maintien de l’agriculture paysanne) du Carouge va ouvrir grâce à la municipalité un point de distribution salle du foyer, route de Treffort. L’association regroupe 6 producteurs bios de fromages de chèvres, d’œufs, de fruits, de viande de bœuf, de pain, farine et brioche, et de légumes. Les clients, par un engagement annuel, achètent un panier régulièrement (semaine ou quinzaine) à l’un ou l’autre des producteurs. « Ce système permet aux clients de mieux gérer leur alimentation sans gaspiller, d’éviter les achats impulsifs et de découvrir des légumes de saison », rappelle Sylvain Pathoux. « Le recrutement des producteurs et des clients se fait sur un rayon d’une vingtaine de kilomètres pour éviter les trop grands déplacements, avec un circuit direct du producteur au consommateur », nous explique Maryse Matthieu, trésorière de l’association.

La distribution aura lieu le vendredi de 17 h 30 à 19 heures. Elle sera assurée par deux bénévoles.

Une réunion de présentation et d’informations avec tous les producteurs aura lieu le jeudi 29 janvier à partir de 18 heures au foyer communal.

                                                                  Jacqueline Demure

Le Progrès 26/01/2015


2014

Article Le Progrès du 3 décembre

VILLEMOTIER. Les producteurs locaux recherchent un nouveau point de distribution

ramassage

Agriculture paysanne. La ferme de Didou à Beaupont, qui produit de la viande de porc et charcuterie bio, rejoint l’Amap du Carouge. Le développement s’accélère.

Acheter ses légumes bio et ses produits alimentaires directement à l’Amap, permet de sauvegarder l’agriculture paysanne locale. Photo d’archives Antoine Delsart

L’Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) du Carouge a tenu son assemblée générale.

Trente-cinq personnes étaient présentes dont certaines venues découvrir ce qu’est une Amap. Les membres du bureau et sa présidence collégiale ont dressé les bilans de l’année écoulée : avec 41 adhérents, l’association progresse.

La fête de l’Amap a été une réussite avec de nombreux visiteurs mais coûteuse (300 €) au regard du petit budget disponible. Elle sera reconduite selon d’autres modalités ; mais la communication reste un objectif essentiel cette année. Une boîte mail et un site ont été créés : amapvillemotier.e-monsite.com. Ils semblent répondre aux attentes du public car le site géré par Laetitia Vandewalle a déjà reçu plus de 1 000 visites.

Le choix des Amapiens entre les différents produits disponibles montre qu’une majorité (21) a un panier composé de 2 ou 3 productions. Douze ont un seul produit, essentiellement des légumes ; quatre ont un panier de cinq produits. Les Amapiens disposent maintenant d’une structure qui offre un réel service de qualité et qui doit pouvoir élargir son périmètre de distribution.

Plus on distribue de paniers, plus l’avenir s’éclaircit

En effet, la pérennité de l’Amap et notamment du maraîchage, passe par une croissance progressive du nombre de paniers distribués.

La recherche d’un nouveau point de distribution sur le site de Treffort-Meillonnas est un objectif prioritaire. Il s’agit de trouver un local disponible 3 heures par semaine, le vendredi en général de 17 à 20 heures, disposant de l’électricité, (une prise et lumière) où les Amapiens de la région viendront chercher leur panier. L’Amap est un circuit court de distribution mais les trajets sont un frein à l’extension

Dans un deuxième temps, les six producteurs ont parlé de leur expérience et exposé leurs projets pour 2015. Une nouvelle productrice est présentée, Edith Berizzi, de « La ferme de Didou » à Beaupont pour de la viande de porc et charcuterie bio. La référente sera A.S. Brunet.

Mme Berizzi a déjà l’expérience de collaboration avec d’autres Amap tant dans le Jura qu’à Lyon. En fin d’assemblée et avant la dégustation de produits de la ferme Didou et de pâtisseries maison, le bureau a été renouvelé, un membre souhaite se retirer et il n’y a pas de nouveau candidat. Le bureau réélu est donc constitué de onze membres dont une trésorière M. Mathieu.

Les adhésions à l’Amap sont possibles toute l’année.


Article Le Progrès du 28 novembre

Des produits bios vendus au panier, un autre moyen de faire ses courses

Des produits Bio et locaux accessibles à tous.

Zoé, « amapienne » depuis le début avec sa famille, apprécie les légumes bios de Villemotier.

Zoé, « amapienne » depuis le début avec sa famille, apprécie les légumes bios de Villemotier.

L’Amap du Carouge (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) de Villemotier va tenir son assemblée générale le 28 novembre, à 20 heures, à la salle communale. Rencontre avec Bernard Emeraud, membre fondateur.

Quels sont les objectifs de l’association ?

L’association a tout juste 3 ans. C’est peu pour se faire connaître. Nous sommes donc peu nombreux. L’association réunit des consommateurs et des producteurs locaux de l’Ain et du Jura voisin avec pour objectif de réaliser un circuit court de distribution de produits de qualité, accessibles à tous. Légumes frais de saison, viande, fromages, pain, œufs, certifiés bio, sont livrés chaque vendredi entre 17 h 30 et 19 heures chez Sylvain Pathoux aux Jardins de Villemotier. Les Amapiens, c’est ainsi que l’on nomme les adhérents de l’Amap, viennent y chercher le panier qu’ils ont choisi et composé à leur gré. Certains ne prennent que les légumes, d’autres ajoutent les produits laitiers, des œufs ou de la viande.

Quels sujets seront abordés lors de l’assemblée générale ?

Les produits proposés d’abord, puis les différents contrats, car pour chaque produit un contrat est établi qui définit les quantités et la fréquence des livraisons selon les besoins des Amapiens mais aussi selon les conditions de la production. La qualité bio ne s’accommode pas d’une production intensive !

Un projet d’extension est à l’étude avec possibilité de livrer de la viande de porc et de la charcuterie (produits transformés) bio. La productrice, Mme Berizzi, de la ferme de Didou (Domsure) viendra présenter son exploitation et la manière dont elle peut approvisionner l’Amap. Il sera aussi débattu de l’opportunité de proposer en plus un panier de légumes plus petit pour répondre aux souhaits émis par certains Amapiens attentifs à ne pas gaspiller !

Cette assemblée est-elle ouverte à tous ?

Oui bien sûr, aux non adhérents qui souhaitent juste connaître notre association, s’informer et pourquoi pas adhérer ? En revanche, seuls les adhérents pourront voter.


Article Le Progrès du 28 septembre

VILLEMOTIER. Fête de l’Amap du Carouge avec 34  adhérents pour présenter leurs produits

La  plupart des producteurs-fournisseurs de l’AMAP étaient présents et répondaient  aux questions des visiteurs.
Le public a découvert les nombreux produits - Photo Isabelle Gaillard
Le public a découvert les nombreux produits – Photo Isabelle Gaillard

Vendredi  en soirée, le hameau du Carouge était très animé. En effet, la ferme de Sylvain  Pathoux, le producteur maraîcher de l’Association pour le maintien d’une  agriculture paysanne (Amap) de Villemotier, était ouverte au public pour une  soirée de fête et de rencontre. Les 34 adhérents présentaient l’association au  public avec une grande soirée de dégustation de produits bio préparés ou  cuisinés par leur soin : quiches, viandes grillées, fromages ou pain d’épice. Le  public venu nombreux a été conquis, et quelques adhésions ou contrats ont été  pris. Et pour agrémenter la soirée le groupe local « L’Air de rien » a  interprété un répertoire de la chanson française, le public a même esquissé  quelques pas de danse. La plupart des producteurs-fournisseurs de l’Amap étaient  présents et répondaient aux questions des visiteurs.

Sylvain  Pathoux est très satisfait de cette soirée qui le rassure, après un été  particulièrement difficile. Heureusement la solidarité entre Amap fonctionne  bien et tous s’entraident pour assurer la fourniture de fruits et  légumes.


Article Le Progrès du 21 septembre

VILLEMOTIER. La coopérative Amap du Carouge fête le « bio » en musique

Six producteurs certifiés « BIO » sont regroupés dans l’AMAP du Carouge.

Distribution

 Les membres de l’AMAP accueillent les adhérents lors de la distribution hebdomadaire à Villemotier.

Pour le départ de sa troisième saison, l’Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) du Carouge de Villemotier invite toutes les personnes intéressées par cette démarche à une rencontre discussion et dégustation le 26 septembre de 18 heures à 21 heures. Le groupe de musique « L’air de rien » donnera un ton festif grâce à son répertoire de chansons françaises.

L’Amap du Carouge regroupe d’un côté des producteurs locaux, impérativement certifiés « bio » ou en phase de conversion et de l’autre côté des consommateurs intéressés par ces produits de qualité et souhaitant soutenir ces agriculteurs.

Un contrat est établi sur l’année pour définir la quantité et le calendrier des livraisons. Le maraîcher constitue l’épicentre de l’Amap. Tous les vendredis soir de 17 h 30 à 19 heures, chaque « Amapien » récupère son panier de produits bio correspondant aux engagements qu’il a contractés.

Six producteurs sont regroupés dans l’Amap, avec des rythmes de distributions variées : Sylvain Pathoux qui sera l’hôte de cette soirée, maraîcher à Villemotier, dont les paniers de légumes de saison, d’une valeur de 10 ou 15 € sont livrés chaque semaine. Anthony Dubois, paysan boulanger à Gigny-sur-Suran (livraison hebdomadaire), Isabelle Bessart, productrice de fromage de chèvre (tous les quinze jours de mars à novembre), Anthony Jacquemart, producteur d’œufs frais, (tous les quinze jours), Stéphane Millet, producteur de viande bovine, à Senaud (rythme à la carte) et Charles Philips, producteurs de fruits et confitures à Beaupont (distribution en saison). Venez donc le 26 septembre de 18 à 21 heures, écouter de la musique, discuter et déguster les produits locaux. Entrée gratuite.


2013

voix de l'ain 15 novembre 2013
La voix de l’Ain 15 novembre 2013

Le Progrès le 9 novembre2013

Villemotier. Amap du Carouge: 58 paniers hebdomadaires pour la première année (Article de Sylvette Gaillot, Publié le 09/11/2013 Le Progrès)

Bon et bio. L’Association de maintien de l’agriculture paysanne du Carouge a tenu son assemblée générale vendredi. L’Amap a un an, c’est une rencontre entre des producteurs locaux et des consommateurs, sans intermédiaire. L’artisan paysan a une charte à respecter: les produits sont issus de culture biologique.

bureau 2013
bureau 2013

Amap du Carouge : les membres du bureau et les producteurs.  Photo Sylvette Gaillot

Chaque vendredi, les Amapiens récupèrent chez Sylvain Pathoux dont la ferme est située au Carouge à Villemotier, un panier de légumes qu’il a fraîchement cueillis : des légumes de saison. Ponctuellement, viennent à leurs rencontres différents producteurs dont les fermes sont situées à proximité. Chacun des 6 producteurs de l’Amap (lire par ailleurs), a présenté son activité et son fonctionnement. Laure Galland, du réseau Amap Alliance Rhône-Alpes, a évoqué les actions de l’association qui peut accompagner des producteurs afin d’aider des Amap locales.

Mieux communiquer pour attirer plus de monde

L’année qui vient de s’écouler est un temps de démarrage, de quoi faire le constat des améliorations à apporter dans le fonctionnement. Améliorations qui seront mises en pratique par la présidence collégiale. Au menu de l’année à venir: communiquer différemment, la perspective étant d’augmenter le nombre de paniers hebdomadaires, aujourd’hui à 58. Les producteurs sont prêts à ouvrir leur ferme pour une visite.

Il y a un contrat d’engagement annuel par producteur, chacun choisi ce qui lui convient.

Que trouvez-vous à l’Amap du Carouge ?

Actuellement, sont proposés des fromages de brebis (Stéphane Reymond), de la viande bovine (Stéphane Millet), du pain (Anthony Dubois), des œufs (Anthony Jacquemart), du fromage de chèvre (Isabelle Bessard), du miel (Yves Marquis).


2012

septembre 2012
septembre 2012

Article Le progrès Juin 2012

Des amapiens très motivés - photo Sylvette Gaillot
Des amapiens très motivés – photo Sylvette Gaillot

Vendredi 8 juin, une première assemblée générale s’est tenue à la salle Piquet à Chevignat pour la création officielle de l’AMAP du Carouge (Association pur le Maintien d’une Agriculture Paysanne) à Villemotier : partenariat de proximité, un lien direct entre paysans et consommateurs.

Une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne, l’Amap du Carouge, permettant une vente directe du producteur au consommateur.

Les premiers approvisionnements sont prévus en septembre avec un panier de légumes de saison et à cadences variées, des fromages de chèvres, des produits laitiers, de la viande d’agneau ou bovine, du pain. Des consommateurs engagés soutiennent des producteurs locaux dont l’obligation est le respect d’une culture bio, de produits sains et naturels. Géré par un collectif autour des producteurs qui chacun ont un référent, l’Amap du Carouge fonctionne avec une cotisation et des règlements à l’ordre de chaque producteur par le biais des référents qui sont à disposition pour toute information sur les formalités à effectuer. L’association est ouverte à tout nouveau membre.


Article La Voix de l'Ain 11 mai 2012
Article La Voix de l’Ain 11 mai 2012